C’est parce que Noël est très étroitement lié à nos souvenirs d’enfants qu’il rend parfois nostalgique.
Qui n’a pas soupiré au moins une fois que, Noël et le temps des fêtes, ne sont plus comme dans le temps ? L’esprit de Noël a changé certes, mais il n’a pas disparu. Certaines traditions se diluent ou se perdent, d’autres apparaissent et prennent vie pour parfois devenir des symboles qui traversent le temps. Voici un petit « medley » souvenir à saveur de Noël québécois, juste pour le plaisir.
1925
Le grand magasin Eaton de Montréal organise la première parade de Noël au centre-ville.
Elle sera présentée sous cette forme jusqu’en 1969.
1947
La Maison Ogilvy de la rue Sainte-Catherine à Montréal monte sa toute première vitrine animée de Noël. Un décor féerique de peluches automates fabriquées par une compagnie de jouets allemande. Elle revient depuis chaque année. Si vous passez par là, la vitrine est animée de 8 heures à minuit.
Dans les années 50, le magasin Dupuis et Frères, aussi au centre-ville de Montréal, fait le bonheur des jeunes et des moins jeunes avec son train de Noël. Le train cesse ses activités en 1978 lors de la fermeture du magasin. Pour les nostalgiques, sachez que, depuis 2014, il a repris du service à Québec, après avoir été complètement restauré. D’ailleurs, si vous avez des photos du train chez Dupuis de l’époque, ses nouveaux propriétaires en cherchent. N’hésitez pas à les partager.
1953
Un illustre citoyen s’installe à Val David dans les Laurentides.
C’est l’ouverture du Village du Père Noël. Le village, construit d’une façon artisanale et empreint d’une essence artistique indéniable, est constitué de plusieurs bâtiments traditionnels, faisant référence aux quartiers secrets de l’illustre barbu. Le village, encore aujourd’hui, fait le bonheur des enfants et des plus grands…
1964
Les Grands Ballets canadiens présentent pour la première fois Casse-Noisette.
Des tas d’enfants ont rêvé d’assister à ce spectacle magique devenu une tradition des fêtes. Le ballet prend encore l’affiche chaque décembre et continue d’émerveiller lui aussi, les enfants et les plus grands.
En avant la musique !
Indissociable du temps des fêtes du cantique au rigodon, en passant par le Noël jazz, le choix est là.
1943 : La Seconde Guerre mondiale n’est pas terminée et bien des familles américaines et canadiennes sont séparées pour Noël.
Bing Crosby chante I’ll be home for Christmas .
1946: Tino Rossi entonne ce qui deviendra aussi un grand classique : Petit Papa Noël.
1966: Les Classels sortent un album de Noël et chantent Le sentier de neige.
1989: Plus contemporain, mais chanté dans bien des réveillons : Le temps d’une dinde de Hi Ha Tremblay alias Michel Barette.
Peu importe notre âge, lorsque Noël revient, nous retrouvons tous un peu notre cœur d’enfant. Pour certains, les fêtes ont perdu leur signification au fil du temps et sont devenues trop commerciales. Mais attention, la magie de Noël demeure en chacun de nous. Il nous appartient de faire vivre nos souvenirs, de les partager et pourquoi pas, de les remettre en scène. Je vous souhaite un Noël joyeux et féerique!